Le président américain Joe Biden a nommé Julie Turner au poste d’émissaire sur les droits de l’homme en Corée du Nord, le 24 janvier 2022. Ce poste diplomatique n’avait pas été pourvu depuis 2017.
Joe Biden menace l’apparente tranquillité diplomatique de la Corée du Nord. Le président américain y nomme, le 24 janvier, une émissaire sur les droits de l’homme.
L’(heureuse ?) élue se nomme Julie Turner. Diplomate de carrière, elle dirige actuellement la section Asie du bureau des droits de l’homme au sein du département d’Etat américain. Elle aura la charge de reprendre le poste d’émissaire sur les droits de l’homme, laissé vacant depuis janvier 2017, soit pendant tout le mandat de l’administration Trump.
Julie Turner, diplomate de carrière, assurera le poste d’émissaire américaine sur les droits de l’homme en Corée du Nord. Photo : JOONGANG ILBO
Des relations fortement fluctuantes
Donald Trump avait cherché à nouer des liens avec Pyongyang, d’une part en retirant ce poste, et d’autre part en multipliant les rencontres avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
Le poste d’émissaire a été créé en 2004, afin de faire pression sur la question des droits de l’homme en Corée du Nord, un pays connu pour son autoritarisme. Dans son dernier rapport annuel, le département d’Etat américain avait dénoncé de vastes abus, tels que l’emprisonnement de masse et du travail forcé. Les Etats-Unis avaient condamné les tirs de missiles nord-coréens en novembre 2022, en pleine montée de tension entre la Corée du Nord, la Corée du Sud et le Japon.
Mélina Fonck
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