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Photo du rédacteurMélina Fonck

Les petites pièces de Marine Le Pen


Marine Le Pen a saisi le 18 janvier le Conseil Constitutionnel afin de contester le retoquage de 300 000 euros issus de sa campagne présidentielle.


Marine Le Pen n’en démord pas : l’intégralité de ses frais de campagne doit être remboursée. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avait décidé de ne pas rembourser 300 000 euros dépensés durant la campagne présidentielle 2022 de la candidate du Rassemblement national. Mercredi 18 janvier, Marine Le Pen saisit le Conseil constitutionnel afin de contester cette décision.


Marine Le Pen saisit le Conseil Constitutionnel afin de se faire rembourser 300 000 euros de frais de campagne. Photo : Benoit Tessier / REUTERS


C’est un mois après la résolution de la CNCCFP que Marine Le Pen a finalement manifesté son insatisfaction.

Est mis en cause le flocage de douze bus à l’effigie de l’ancienne candidate, facturé à 300 000 euros. Si cette dépense a été “budgétisée” par le Rassemblement national, la Commission nationale des comptes de campagne avait rejeté le remboursement pour motif que l’affichage relatif à une élection doit obligatoirement se faire sur des panneaux d’affichage officiels.


Etre ou ne pas être une affiche


L’instance estime “qu’un véhicule déguisé en affiche géante est en réalité une affiche géante, et qu’il faut la considérer comme telle : elle doit être placardée sur un panneau officiel et pas ailleurs”, précise Libération.

Kévin Pfeffer - trésorier du Rassemblement national - défend que « les cars [sont] assimilables à une permanence mobile ».


Mais ce n’est pas la première fois que le parti d'extrême droite est confronté à ce genre d'expériences. Durant les élections régionales de 2021, la décoration de plusieurs bus avait déjà été retoquée par la CNCCFP.


Mélina Fonck


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