Un an après le scandale Opea, les choses ne se seraient pas franchement améliorées, d’après Nathalie Blasco, aide médico-psychologique aux Rives d’Esterel, Ehpad siglé Korian de Fréjus.
Photo d’illustration. Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
Un an après le scandale Opea, les choses n'auraient pas tellement évoluées. Le quotidien Nice Matin s’est rendu dans l'EHPAD aux Rives d’Esterel, Ehpad siglé Korian de Fréjus, afin de récolter le témoignage de Nathalie Blasco, qui est aide médico-psychologique dans cet établissement. Son témoignage révèle d’un manque de personnel de plus en plus conséquent depuis le scandale Orpea, suite à la publication de l’enquête du journaliste indépendant Victor Castanet, dans son livre “Les Fossoyeurs”.
De nombreuses démissions
"Il y a beaucoup de démissions au sein du personnel,” explique Nathalie Blasco. D’après la professionnelle de santé, ce manque de personnel fatiguerait les employés car ils seraient alors davantage sollicités. Elle ajoute : “On rajoute des charges de travail et l’épuisement menace... Du coup les intérimaires posent leurs conditions. Ils prennent la direction en otage et ce sont les salariés qui sont lésés et priés de s’adapter à eux".
Un manque de fonds public
Les employeurs attendent des fonds publics pour embaucher. Ils estiment qu’ils n’ont déjà pas assez d’argent pour financer le Ségur de la santé… L’issue serait la mobilisation, mais c’est compliqué pour ce type de personnel…",
Amélioration ou dégradation ?
Nathalie Blasco, pense que les choses n’ont pas tellement évolué, au contraire, elles se seraient dégradées : "Il n’y a pas d’amélioration du tout. Rien n’a évolué. Nos conditions se sont même dégradées!", conclue-t-elle.
Mali Nkoumou
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