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Photo du rédacteurMali Nkoumou

Plus de 1000 morts au Malawi à cause du choléra

Le ministère de la santé a annoncé, le mardi 24 janvier dernier, que le choléra a fait plus de 1000 morts au Malawi.


Des soignants se désinfectant après avoir été en contact avec des malades du choléra, dans un hôpital de Lilongwe au Malawi, le 21 janvier. Crédit : Roy Nkosi/Xinhua2023 .


L’épidémie de choléra fait des ravages au Malawi, depuis mars 2022. Le ministère de la santé a annoncé, le mardi 24 janvier, qu’au total plus de 1000 personnes ont été tuées car le pays d’Afrique manquait de vaccins. c’est l’épidémie “la plus meurtrière jamais enregistrée dans ce pays pauvre d’Afrique australe”, d’après le journal national Le Monde. Le choléra est contracté par l’ingestion d’eau ou bien d’aliments contaminés par une bactérie. Il provoque généralement diarrhées et vomissements et cela peut être très dangereux pour les jeunes enfants.


Evolution de la maladie

Dans les années 2001, 2002 il y avait eu 968 morts, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’année dernière, 30 600 personnes ont été infectées.

La maladie touche chaque année, dans le monde entre 1,3 million et 4 millions de personnes, elle fait jusqu’à 143 000 morts.


“Un seul producteur de vaccin, dans le monde, pour la choléra”

Le Malawi a reçu près de 3 millions de doses de vaccin de l’ONU, au mois de novembre dernier. Mais « nous avons utilisé tous les vaccins dont nous disposions », explique Adrian Chikumbe, porte-parole du ministère de la santé, ce mardi 24 janvier à l’AFP. Il a ajouté : « le fait qu’il n’y ait qu’un seul fabricant de vaccins contre le choléra dans le monde rend difficile l’acquisition du médicament », car « nous sommes en compétition pour le même vaccin avec tout le monde ».


Facteur de propagation de cette infection

Une partie de la population malawite refuse les traitements et les vaccins au nom de leurs croyances religieuses, cela ne diminue pas le taux de contagion et de mortalité.

En septembre 2022 dernier, l’OMS avait signalé une « recrudescence inquiétante » de ce virus dans le monde, celle-ci s’était calmée, mais le réchauffement climatique n’a pas arrangé les choses.


Mali Nkoumou




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